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Ambre et ébène. PV DEIDARA

2 participants

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Ambre et ébène. PV DEIDARA Empty Ambre et ébène. PV DEIDARA

Message par Ginko Mushi Sam 21 Mai 2011 - 17:00



    Croire et espérer. Le monde vu à travers le voile de mes souvenirs. Écrases sous ta semelles la boite magique de tes peines
    .

    Le silence est si beau, le silence est si bon. Perdus dans les eaux de mon bain, Mes pensées volent et mes souvenirs me fouettent. Je suis un meurtrier qui subis sa pénitence dans les pléthores de culpabilités et de souvenirs qui l'assaillent sans trêves. Les étoiles, le vent, la lune la nuit, l'eau qui cours, tout se rappelle à ces nuits ou j'ai souffert. Ni a-t-il aucun confessionnal qui noierais mes pêchers comme j'ai noyé ma raison? Je ne sais pas qui je suis, mais je sais ce que je suis. Un homme. Un faible petit homme qui subis son destin comme une de se héros romantiques des tragédies, comme Roméo et Heathcliff. J'aimerais me glisser dans l'oublie et perdre toutes les notions de mon existence pathétique. N'ayant aucun but, je m'enlise dans ma peine et ma rage, oubliant la sensation du bonheur, oubliant que j'ai pu aimer, ne pensant qu'à ma souffrance, je suis le cliché du fou dépressif. J'ai honte de moi et je me crache. De néant en néant je glisse sans échappatoire, aliéné à ma déchéance, je me cambre à l'intérieur de moi même, dans ce chaos toxicologique qu'est mon cœur, je ne sais rien et ne veux rien savoir, je ne crois en rien et ne veux plus croire. Triste paria d'une monde qui agonise, je suis mort. Mon cœur s'effrite tandis que j'essaye de ne plus penser. Les morceau tombe et s'en vont brûler, j'évite de réfléchir. j'évite d'y penser. Pourquoi ai-je lâché le triste présent de ma déchéance, les eaux bourbeuses ont éteint tout ce que j'étais et noyé tout ce que j'aurais du être. Aucun répit. Rien, juste le vide de la mort comblé par la haine qui me tire et me crucifie à une vengeance qui m'est impossible. Naitre et danser. La vie est une valse effréné ou celui qui tombe ne peu que se relever ou se faire piétiner. Celui qui danse avec le bonheur sera le premier visé des coups bas.

    Sortant de la douche, ma peau nue fumant encore tandis que des gouttes aventureuse glisse sur mon torse nacrée jusqu'à se perdre dans mon nombril pour chuter dans les méandre duveteux de mon pubis je souris au soleil qui me fait face et viens lécher ma peau comme un amant avide. La journée sera belle. Traversant le couloir vêtu d'une simple serviette enroulée autour de ma taille, je vais jusqu'au ma chambre et m'habille, un chemise blanche au col de laquelle pend une cravate rouge et de nombreux pendentifs, un jean noir délavé ornée de chaine qui s'enroulent autour de ma jambes gauche, secouant violemment mes cheveux indomptables qui s'en vont dans tous les sens, je suis prêt à aller prendre l'air.

    clic ici:Flash.

    Un enfant, un enfant perdu, je suis un enfant qui a grandis trop vite. Des larmes chaudes brulent mes joues d'opaline tandis que ma raison part en lambeau, se décompose. Tandis que défile ma vie, à l'ombre de la mort, je ne suis qu'une flamme, une petite flamme qui tremble et vacille, qui trésaille, sous le souffle glacé du vent de mes peurs, retournant mes ongles sur la boite noire de mes souvenirs, je suis terrorisé. Le souffle haché de frayeur et de douleur, je halète dans mon inertie, perdu dans la tératologie de mes songes, je suis perdu dans mes cauchemars. Je sens le souffle givré de la mort sur ma nuque, et devant me yeux, les portes de l'enfer s'ouvrent à nouveau. Je revois leur faciès immondes, leurs yeux lubriques, je les revois, sales, assis sur le trône de leur perversité, démons de luxure, rois de l'horreur. Je me revois, innocent et secoué par la peur. Je vois mais ne peux pas agir, je suis là, comme une spectateur, attaché au présent exempt de tout contrôle sur le passé. Je les revois se lever, j'entends à nouveau le claquement sourd des portes du hangar. Je revois leur yeux jaunes luire sous là lumière sale des néons abimés. Je les vois s'approcher, je le contact horrible de leurs lèvres immondes comme si j'y étais à nouveau. Je revois mes habits tomber. Je me revois nu, bouffée par leurs regards qui n'ont plus rien d'humain, ou plutôt si, leur regard très, humain, trop humain. Je revois leur mains glisser vers leur ceintures, leur sexe se dresser comme l'étendard de la cruauté. J'entends à nouveau leur voix, leur horrible voix glaireuse. Je sens à nouveau la brulure de leur peau sur la mienne, et toutes ces sensations que j'aurais voulu exciser à ma mémoire. Ils m'ont détruit, souillé mon corps, salis mon âme. Ils ont pris ma déchéance comme un trophée. Je les hais. Je les ai hais de toutes mes forces tandis que se mouvaient dans mes entrailles le fruits de ma haine. Mais mes yeux les voient encore, ils hantent mes pas ces ombres noires, et j'ai peur, étalé, brisée sur le sol comme une vulgaire poupée de chiffon. J'ai peur. J'ai peur et j'aimerais être délivré de cette langueur qui engourdis mes sens, ne pas être seul au moins une fois dans ma vie. Pouvoir raconter ce qui c'est passé, tout ce qui c'est passé, tout ce que j'ai fait. Me délivrer de mes souvenirs, ne plus jamais subir mes réminiscences sadiques.

    Ça faisait longtemps. Trop peut-être que ce ne c'était pas passé, que ma mémoire ne m'avais pas torturé, que je n'avais pas revu ces scènes affreuses. Pris de spasme, j'enferme ma tête dans l'étau de mes mains et attend que mon corps ce calme. Une fois physiquement soulagé, je m'en vais vomir dans les toilettes. J'ai besoin de prendre l'air et un petit tour dans le parc n'est pas de refus. Je n'irais pas en cours aujourd'hui. Passant ma veste, prenant mon sac. Je descendis quatre à quatre les marches de l'immeuble, tentant de ne plus penser à ce qui viens de ce produire.. L'atmosphère chaude et intime me rassure. M'asseyant au dos à un arbre, un blond qui m'a l'air mignon s'approche, mais que je ne prend pas la peine de détaillé, je suis trop préoccupé, Mes doigts tapotant nerveusement sur le sol j'attends que l'inspiration me permette de coucher sur papier ce que je viens de vivre. Mû par l'ennuie, je me tourne vers le jeune homme à côté de moi et mange de mes yeux la beauté qui me fait face. Une jeune homme au visage androgyne et la peau fine légèrement halée qui arbore un regard profond et ténébreux dans deux iris ébène, deux perles de suies. Des épaules plutôt fine donnent sur un corps bien proportionnée. Je ne m'y attarde de pas, de peur d'être impolis par cet examen, remontant au prunelles qui me fixent, je tente d'imaginer le toucher soyeux de ses cheveux blonds et fins. Un sourire se glisse sur mes lèvres. Sortant une clope et la glissant entre mes lèvres je me soustrait à la fantastique apparition, non sans sentir son regard posé sur moi. Tandis que je sirote sans conviction mon café, je me replonge dans ses prunelles. Ce gars m'aère les pensées. Alors prenons contact.

    Mes lèvres entrouvertes, je souffle:

    _ Salut. Dis moi, T'as un visage plutôt... Intéressant, je prend des photo artistique de temps en temps, je sais pas si ça te tente, mais tu m'intrigue, alors, si on faisait connaissance dans le but que tu deviennes mon modèle?


    Souris Gigi', souris...
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Message par Deidara Seishi Sam 21 Mai 2011 - 18:33

Chaud. Chaud. Chaud.

Voilà l'unique mot qui caractérisait entre autre ce samedi du 21 Mai.

Un ciel sans nuages, un soleil éblouissant, des piafs bruyants, un paysage coloré. L'été était sur le point d'arriver avant l'heure, ca se voyait. Le pensionnat n'est pas très bruyant aujourd'hui, les élèves sont tous enfermés dans leurs chambres ou à la bibliothèque, rédigeant leurs nombreux devoirs destiné au prochain lundi, voir même à plus tard dans la semaine. Quelques un d'ente eux étaient d'ors et déjà sortit de leurs grottes, corvées finis, libre de profiter de leur Week end bien mérité. Les profs quand à eux étaient entrain de corriger leur copies, de préparer leur cours. Il fallait prévoir toute une semaine à l'avance, avancer dans les programmes, faire des cours compréhensibles pour les élèves, prévoir des devoirs pour les encourager à étudier. En bref, des devoirs surement aussi chiants que ceux qu'eux même leurs ont donné.

Mais tous ca était passé pour Deidara, son cours était prêt, il c'était avancé dans la semaine afin de pouvoir lui aussi profiter de son week end, comme tous le monde. Tout était emballé, son sac posé à côté de son bureau, feuilles et cahiers bien rangés à l'intérieur. Les copies corrigées, les poly' imprimés. Tout était prêt, il pouvait désormais profiter de son samedi après midi.

Il se leva de sa chaise de bureau, encore dans son pyjama, les cheveux en bataille, les chaussons à ses pieds. Aucun élève n'oserait imaginer son prof de français d'une telle façon. Il se dirigea vers sa salle de bain privé, comme dans toutes les chambres des professeurs, il en possédait une. Se passe un grand coup d'eau sur le visage, se lava avec ses produit, brossant ensuite ses dents pour finir par brosser ses longs cheveux. Il alla à son armoire, sortit un pantalon noir dont une des jambes était taillée à la longueur d'un short, un t-shirt bleu foncé au bretelles assez fines, un caleçon moulant d'un noir profond et enfin une paire de chaussettes colorées de la même façon. Il enfila le tout un par un et finit par enfiler ses chaussures un peu sur-élevées. Il prit un ruban d'un bleu aussi profond que son haut et s'attacha les cheveux en un queue assez haute. Il laissa pendre quelques mèches un peu rebelles qui à cause de l'eau, bouclaient en légères anglaises. Il prit par la même occasion sa montre à gousset, son collier en forme de yin, sa bague en acier et sa ceinture noir à petites piques. Il arracha par la même occasion un gilet de son cintre et sortit de sa chambre, fermant la porte à clé, clé qu'il rangea dans sa poche arrière avec son porte feuille.

Etant prêt à sortir, il descendit les marches des étages à un e vitesse fulgurante, passant les couloirs vides de vies à une allure accélérée, il finit par arriver aux jardins du pensionnats, aveuglé par la luminosité.

Il chercha un peu d'ombre en dessous d'un arbre pour s'abriter des rayons qui le faisaient cramer, et rencontra par hasard un élève qu'il n'avait encore jamais rencontré. Il s'assit a ses côté, le regardant un instant quand soudain l'inconnu lui adressa la parole:


_ Salut. Dis moi, T'as un visage plutôt... Intéressant, je prend des photo artistique de temps en temps, je sais pas si ça te tente, mais tu m'intrigue, alors, si on faisait connaissance dans le but que tu deviennes mon modèle?

Dei le regarda et lui sourit.

Bonjour, enchanté de te rencontrer, la proposition ne me semble pas mauvaise ^^
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Message par Ginko Mushi Sam 21 Mai 2011 - 21:18

    theme musical: clic ici. D'ambre et d'ébène

    Le soleil se lève, engourdis de l'étreinte de la nuit, il jette sa lumière d'ambre dans la chambre nue, Royal dans son aura bleuté. Les radiances pures de l'aurore chaste viennent caresser la peau qui doucement scintille. Le grain fin d'un toile d'opale trempée. Glissant sur le marbre, il épouse les formes et baisent le corps nu qui repose sur les draps de nacre. Glissant comme un amant, sur le dos cambré, caressant la poitrine marmoréennes qui se soulève, esclave d'un respiration profonde et endormie. Soufflant lentement sur le menton pointu pour glissé sur les lèvres vermeilles, il lèche le visage angélique et glisse ses doigts d'or dans la chevelure blonde qui s'étale comme les pétales d'une rose sur les draps froissés. Érotisme ensommeillé dans la chair de ce corps que le soleil embrasse de ses rayons légers emprunt d'aurore. Les yeux s'ouvre, promesse de vie, perdus ils s'étalent, deux orbes grises au reflets verts qui cherchent quelques chose, il roule dans l'écrin de leur paupière, semblent tristes, la poitrine se bloque un sanglot long retentis. Le corps se lève et s'en va tâté les draps, en quête de quelque chose qui n'est pas là. Des larmes commence à affluer et assombrir le blanc du drapé pâle. Un frisson se promène sur l'échine du corps imberbe et doux, tandis que le poitrine râle dans un pleurs désespéré. Ce n'est plus là. Le rêve s'est éteins, avec lui l'espoir qui avait embrassé l'ange. La statue d'ambre s'anime et se lève brillant dans la clarté qui l'inonde, pâle sous la nue ou la lumière pleut. Ses lèvres tremblent encore. Fermer les yeux et imaginer. Les lèvres rêvent tandis que les yeux inventent. Son cœur lui rappelle la genèse d'un corps. Un souvenir se trace derrière ses paupières closent, le souvenir d'un sourire. Deux lèvres pâle tirée dans un mensonge, tracée sur un peau d'opale. Un soupir, engourdis de langueur. Les paupière s'ouvrent à nouveau sur le vide de cette chambre aux accent de boudoir. Les yeux se pose sur le lit, en constatant la solitude. L'archange se rallonge et prend entre ses bras un oreille. Il le serre contre lui avec la force de la mélancolie. Le vent printanier cracher par la fenêtre viens secoué les cheveux d'aube. Les larmes coulent, la peine se fait indomptable tandis que la voix déchirée souffle Son nom comme un mantra sacrée. Poésie de la peine endormie dans la solitude. Il hume les draps ou l'Autre à imprimé son odeur. Que reste-t-il de toi? Une odeur perdu sur un oreille, un voix qu'on essaye d'oublier, une mage perdue dans les mémoires, et chaque larmes qui coulent, et chaque sanglots ou il s'écroule. Ne reste de toi qu'un image imprécise et pâle, un fractale de soupirs. Un réminiscence perdu dans un souffle. Ne reste de toi que l'encre de ses souvenirs. Et il se rappelle. Une statue d'ambre qui cache un cœur ébène. Il s'est éveillé dans le souvenirs de la dernière nuit. Le dernière étreinte et le dernier baisé. Il s'est réveillé avec la sensation de ta peau sur la sienne. Un souvenir, c'est tout ce que tu lui as laissé. Il t'a aimé s'est perdus dans le violet de tes yeux. Il t'a tout dis, t'a tous donné. Il t'as offert tout ce qu'il était. Il s'est rappelé, dans la gangrène des ses songes le goût de tes lèvres, leur saveur sucrée. Il s'est rappelé ta fragrance florale, cette odeur de rose au accent de bois précieux. Il s'est rappelé le cristal de ta voix, le ton doux caressant. Il s'est rappelé tes formes, et ton visage qu'il a tant aimé. Il s'est rappelé la complétude qui l'animait quand ton corps et le sien ne faisaient plus Qu'un. Perdus dans l'odeur de ton haleine, tout son monde ne se résumait qu'à toi. Tu étais ce qu'il a toujours cherché. Tu étais son espoirs. Tu étais sa vie. Et l'essence de son cœur a explosé avant le levé du jour, le temps c'est arrêté suspendu pour toujours. Il tenté de te noyer dans ses larmes, mais chaque perles salées faisaient échos à ta voix. Il a voulu t'oublier mais n'en a pas eu la force. Et ce matin il c'est éveillé, et comme chaque matin, il a cherché ton corps, mais tu n'est plus là. As-tu juste éxister. N'étais-tu pas qu'un rêve. Un fantasme, un écrin d'ambre, renfermant une âme ébène? Il a attendus, chaque jours ton retour, ne pouvant imaginer que tu étais partis. Il a espérer chaque soir ton retours. Mais tu n'es jamais revenu. Un mot. Huit lettres. Deux syllabes. Trois consonnes. Cinq voyelles. Un mot qui a rythmé sa vie depuis ce jour où tu t'es enfui. Ce mot qui couvre la réalité de son existence nouvelle: « pourquoi? ». La vie t'a arracher, et lu l'as oublier.

    Je l'ai oublie, car tu es moi. Il fut ce que tu as cru aimer. En quelques nuit, tu as, j'ai crus trouvé celui qui partageras mon âme. Mais la vie m'as exciser à son existence. Elle m'a volé. Elle ma plongé dans l'enfer. Elle m'a brisé. Puis je l'ai brisé. S'il savais comment je regrette.

    Il ne le sauras jamais. Avec ce jour soleil rieur, qui inonde son corps nu,il viens de réalisé que tu es parti pour toujours. Il ne peut pas le supporté. Alors que va-t-il faire? Johnny. Que vas-tu faire?

    Mourir...

    "La petite lame suspendue a quelques centimètres de ta peau, tu hésites, retiens ton geste. Le jeu en vaut il vraiment la chandelle ? Toi qui avait toujours cru que ce serait facile, un geste anodin. Toi qui avait toujours cru qu'appeler la mort comme une vieille amie, la dernière peut être, te procurerait un bonheur comme celui que tu avais trop peu connu...
    Tu t'étais trompée, visiblement. Tu admires la petite lame argentée, que tu as extraite à grands peine de ton rasoir, déchirant tes doigts, écorchant tes ongles. Tu admires aussi ta peau nacrée, blanche comme l'ivoire, et toutes les minces lignes roses qui la marquent déjà. Une de plus ou de moins, qu'est ce que ça changerait, dis moi ? Rien. Rien, surtout que celle-ci sera la dernière. La seule, l'unique, qui t'ouvrira les portes du paradis. Un seul geste, dans le sens de la longueur, du poignet au coude. Imparable. Et ton corps s'ouvrira. Il déversera des flots de sang, comme ton cœur qui n'a jamais pu s'ouvrir pour déverser son flot de peine.  Prends une grande inspiration, pose le coté coupant au creux de ton coude, ferme les yeux maintenant. Imagine leurs réactions. Ils frapperont, frapperont encore. Puis ton père défoncera la porte de la salle de bain. Fou d'angoisse, ou ivre de rage. Qui sait ? L'eau refroidit vite maintenant. Réchauffe la. Remets de l'eau chaude. Pour pas que ça coagule. Ce son qui s'échappe de ta gorge, a mi chemin entre le ricanement et le frisson, te ramène à la réalité. Tu quittées la sphère du rêve et du souvenir pour réintégrer celle du présent. Ça y est, tu ré-ouvres les yeux, et tu appuies. Tu appuies sur ce petit morceaux de métal sensé te délivrer. Un mince filet rouge s'échappe enfin. Alors doucement, très doucement, tu fais glisser la lame le long de ton bras. Admire ta peau s'ouvrir peu a peu. Aucune vision au monde n'est meilleure que celle-ci. La lame atteint ton poignet lorsque ton corps est atteint de la première vague de douleur. Sers les dents. Puis savoure. Savoure cette sensation bénie, enfin retrouvée, qui chasse de ton corps toute douleur, n'y laissant que le soulagement, et le bonheur le plus pure. Avec ton sang, avec ces litres de ton sang, vient l'ivresse de sentir la douleur partir, presque comme si c'était elle qui dessinait des fleurs rouges et morbides dans l'eau brûlante. La petite lame s'échappe de tes doigts, et plonge elle aussi dans l'eau chaude. Alors maintenant, et maintenant seulement, tu le peux, vas y. Abandonne toute résistances, abandonnes toi toi-même. Laisses ton corps se détendre, ne penses plus a rien, c'est si bon. Tu as le temps tu sais. Tu as tout ton temps. On a toujours le temps pour mourir.
    " (maureen)

    Ginko ne sauras jamais ce qui t'es arrivé. Car il est parti et ne reviendras pas. Au fond sa conscience sais que tu ne lui survivras pas...

    Ce jeune homme blond ressemble à celui que j'ai laissé derrière moi. Mon ancien modèle. Il ressemble à une partie de ma vie que j'ai effacée, raturée, crachée. Son visage pâle. Ses yeux gris. Ses cheveux. L'androgénie de ses traits. Tout ce rappel à Johnny. Et le souvenirs m'assaillent. Il répond par l'affirmatif, et moi par un sourire faux. Je m'en veux et il me manque. J'ai commis l'irréparable. Ce jeune homme faible qui m'as dit que maintenant qu'il m'a connu, il pourra pas vivre sans moi, ces paroles sincères. J'ai tué. J'ai tué un être. Je ne l'aimais pas comme il m'aimait mais je m'étais attaché à lui. Une boule se forme dans mon ventre. J'essaye de répondre à son clone mais n'y parviens pas. Les mots restent bloqués au fond de ma gorge. Que je sois damné. Enchainé. Captif. Aliéné. Prisonnier. Prisonnier de tout. Prisonnier de toi. Je me noie. Je me noie dans tes yeux. Je me noie dans ta peine. J'ai détruit un homme. Je suis le pantin de la douleur. Je t'ai détruit. Je suis un salaud. Je suis un chien, un vers, une déjection canine. Je suis un sous-homme. Un bourreau de la peine. Guerrier de la douleur. Empalé à mon sadisme. Cloué et à ma cruauté. Attaché à mon égoïsme. J'ai détruit quelqu'un que j'aime. J'aimerais tant tout effacer. Tout recommencer. Effacer mes erreurs. J'aurais tant aimer naitre sans avoir besoin d'aimer, pour pouvoir vivre sans avoir besoin de mourir. Je suis fatigué. Je suis fini. Je n'en peux plus. Je n'en veux plus. De cette vie qui déchire les gens autour de moi. De la peine omniprésente. Je n'en veux plus de cette pute de souffrance qui vous enchaine. De cet amours merdique qui vous bouffe. Chacune de tes larmes me mordent comme de l'acide. Johnny. Les larmes roulent sur mes joues. L'amitié. L'amour son deux cadeau que le vie nous offre. Les seuls qui ne sont pas à doubles tranchants. Je les ais gâches. Je les ai gâches tout le deux. J'ai t'ai bouffer puis vomis. Je ne t'ai jamais mérité. Mes yeux se mettent à cracher. A cracher cette peine que je mérite. Je la mérite amplement. J'ai fait de toi un martyr de la vie. Je t'ai fait mal. Très mal. Trop mal. Je t'ai fait mal... Mes mains glissent de mes épaules, je suis secouer de sanglots. N'arrivant pas à articuler. J'ai mal. Mon cœur est comme écraser sur un route semé d'os aiguisé. Je me rappel de tout. Je me rappel de nous. Je redeviens esclaves. Esclave de la peur.
    «  La nuit pâle étale ses doigt sur les cieux d'une plage de galets ou la mer glisse ses doigts. La lune couve deux hommes qui se regarde d'une œil bienveillant. Elle semble sourire. Les deux hommes, l'un a cheveux blancs et courts, l'autre les cheveux long et blonds. Ils s'observent. Il sont agité par des sentiments encore plus impétueux que l'océan qui les caressent. L'homme au cheveux court s'approche de l'autre. Il lui soulève le menton et plonge dans ses yeux. Ils se mirent. Il s'aiment. Leur lèvres semblent désiré celle de l'autre. De faite, celles du garçon au cheveux court plonge sur celles de l'autre... ».Automate. Avancer. Robot. Ne pas penser. Pantin. Ne pas pleurer. Marionnette. Oublier. Tout ce fond se confond et s'agite dans un capharnaüm apocalyptique. Je suis incapable de penser. Incapable de réfléchir. Je suis pris entre deux mers en plein chaos. Balayé comme une poupée de son. Je tente de ne pas couler mais les abysses m'attire à eux. Mes yeux crachent un océans de confusion. Pris de spasme je ne comprendre plus. Je ne sais plus. Je ne veux plus comprendre. J'aimerais être sourd et aveugle. J'aimerais perdre mes sens. J'aimerais dormir et enliser dans mes rêve toute ces douleurs. Toutes nos douleurs. Les enterrer, le incinérer. Les détruire. Et le ciel est là radieux et soleil me mire, moqueur. Moi, pauvre carcasse sadique, enfant de la peine, crachat indigne d'exister.  Perdus. Je ne sais plus et je veux plus savoir. Je veux me coudre les yeux les lèvres et raturer mes souvenirs. Oublier pour ne plus penser. Oublier pour ne plus souffrir. Oublier pour ne plus tomber. Oublier pour avancer. Oublier. Un mots. 3 Syllabes. 4 voyelles. Trois consonnes. 7 lettres. Un acte. Un penser. Inaccessible. Fictif. Impossible. Une illusion. Un rêve. L'oublier est un rêve illusoire. Enfermer. Prisonnier. Perdu dans un monde de peine. Griffant le murs de ma prison, je me retourne les ongles. Je suis le bourreau martyr. L'égoïste amant. Je suis enfermer à l'intérieur de moi même. Sans échappatoire. Enfermer dans mon propre corps. Prisonnier de mes désirs. Prisonnier de mes contradictions, je suis taulard et geôlier à la foi. Triste âme perdue à l'intérieur d'elle même. Je erre dans ma prison sans savoir quoi faire. Pendu à mon cœur, cloué a mes souvenirs. Je tourne tourne et tourne encore, écrasant sous mes pieds les morceau de ma raison. Je suis fou. Fou d'eux. Je suis fou, fou à lier. Aliéner à mes désir. Je suis une marionnette. Combien d'océan vais-je pleurer avant de m'en sortir? Les portes s'ouvre, on me lance, on me jette dans une arène et j'ondule. J'ondule pour échapper au gladiateur affamé. Quelques soit mes mouvements. Leurs lances pénètrent quand même en moi. Je ne suis plus qu'un pantin de sang, écorché. A vif. Je ne suis plus rien. Rien d'autre qu'un fantôme. C'est mon histoire. Celle de l'enfant de sang. C'est l'histoire du fils de prostitué. . C'est l'histoire de l'homme au deux cœur. C'est l'histoire de l'homme objet. C'est l'histoire de l'ange démembré. C'est mon histoire, celle de ma vie. C'est l'histoire de l'enfant de sang et celle de son amant. C'est une histoire classique. Le Beau aime La Bête. Je suis la Bête. Il est le Beau. C'est un conte triste, une légende amère. C'est une tragédie romantique. C'est une nocturne pathétique. C'est la symphonie de la peine. Son cœur que j'ai volé aime le mien. Mon cœur est un monstre bicéphale. Un révolution à l'intérieur de moi. Je dois mentir. Tourner autour du pot comme un loup. Ma seule autre option est d'oublier. Et ça, je ne le peux. Pour me retrouver je regarde en moi les carcasses de mon passé. Avons nous créer un mythe? Avons nous tout imaginer? Tout dessiner du bout des doigts? J'ai envie de craquer et de me déchiré la gueule avec mes ongles. De m'arracher le cœur, de le jeter a terre, le rouler dans de l'acide, l'écraser, le déchirer. Prend moi est tue moi, c'est la seule façon, prends moi et déchire moi. Mord mon cœur. Tu aimera la saveur de mon sang autant que tu aime celle de ma peau. Viens et brise moi. Tu m'a déjà bien fissurer. Je me suis donner à toi. Et tu dis que tu veux plus. Viens prendre ce que tu veux. Ouvre ma poitrine et prends le. Tout serais plus facile ainsi.

    Brisé et étalé je dégouline. Je dégouline comme le pus d'une abcès. Je dégouline de peine. Je dégouline de culpabilité. Je ne maitrise plus rien. Je me subis. Je vais me briser maintenant que je t'ai brisé. Je n'en peux plus. Je n'en veux. Je veux juste tout envoyer en l'air. Et cette litanie dans ma tête, ce mantra de la peine qui ondule et crache ses ignominies, Cette petite voix qui me dis d'arrêter, de me retenir. En suis-je juste capable? J'en ai ras le bol de ce monde qui pue. J'en ai ras le bol de nager dans la gerbe d'un monde qui pourris. Je n'en peux plus. Les être humains naissent, vivent leur vie, aiment, ou croient être aimé, Ils vivent leur vie trop vite. Ils ne prennent pas le temps. Et quand la mort vient à eux e t qu'ils regardent derrière, ils se rendent compte qu'ils n'ont rien vécu. Qu'ils n'ont été qu'une inutile partie d'un tout. Et là, ils s'éteignent et deviennent vides. Aussi vide que leurs vies fut vide. Mais quand on a aimé et surtout quand on a aimé réciproquement, on se rend compte que la vie peut bien finir demain, on aura vécu le plus important. On aimerait tous changer le passé, maîtriser le présent et détruire le futur. On aimerais tous avoir notre libre arbitre. Mais celui-ci nous est refusé. Et nous le seras toujours. Les êtres humains naissent subissent et crèvent. Sans avoir rien vécu. Il s'éteignent et s'oublient. Il s'efface. Ne restent d'eux qu'un photo qu'on ressort, ou qui reste caché au fond d'un placard. Un stalles que le temps auras blanchis. Ne restent d'eux que des souvenirs qui s'effacent ou se transforment. Ne restent d'eux que ce que les autre ont décidé de garder, mais nous ne restons pas, même dans les mémoires, on se transforme, ce n'est plus nous. Je m'effacerais de vos vie. Je m'effacerais pour toujours. Mais avant, je veux Tout Envoyer En l'air. Je m'éloigne du soleil, et je me détruis, tu pourrais voir dans mes yeux, que je sens la fin. Elle approche. Je me saignerais pour ton sourire. J'ai tellement parler au ciel. J'aimerais cesser de respirer. Brulé par l'ombre de la mort qui m'appelle. «j 'aimerai juste être en train d'oublier Glisse tes désirs dans la toile tissée par les fourmis » Laisser la nuit mourir. Attendre et se laissé noyer par nos émotions et nos sensations. Attendre et mourir sans oublier qu'on a aimer. Notre vie ne fut qu'un mensonge. Un mensonge éhonté qu'on nous à cracher à la figure. Il est tant d'oublier le passé, d'ignorer l'avenir et ne penser qu'au présent. Suis-je prêt à vivre? A crever? A saigner? Traverser la frontière comme un fantôme, aucun retour n'est possible.

    Je pleurs. Les larmes coulent toutes seules et je ne maitrise plus rien. Je pleurs dans les méandres de mes souvenirs. Le jeune homme qui ressemble tant à Johnny me regarde. Il doit me prendre pour un fou. La poitrine secouée de sanglots, je vomis ma peine et la rage que j'ai contre moi même. Tentant de glisser quelques mots entre deux sanglots, je dis:

    _ Pardon... Je... Je...
Ginko Mushi
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Message par Ginko Mushi Mar 5 Juil 2011 - 11:15

UP!! J'aurais quand ce rp ?
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