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Chacun a ses hobbies

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Message par Lionel Kairi Dim 7 Juin 2009 - 15:59

Petit intro comme ça, pour vous expliquer le texte qui va suivre. 

Tout commence par moi ayant la soudaine idée de créer le personnage de Guxsimo, jeune adolescent bisexuel dont le but est de se taper le plus de personnes possible. Et alors que je prends une pause pour aller sur le forum, j’ai soudain l’illumination et je me dis : « Hey, pourquoi pas faire une fanfiction de BDY avec Gux’? » Du coup, je me retrouve à lire les fiches et à narrer les aventures de Guxsimo avec chacun des personnages (non, non, je n’ai épargné personne, pas de favoritisme ici *sourire démoniaque*). 

Mais voilà, il est fort possible que j’aille décrit les personnages et leurs attitudes de manière différente à ce qu’ils sont joués sur le forum par leurs vrais créateurs. Après tout, je suis nouveau et je ne connais pas tout le monde. 

Aussi je veux souligner qu’il faut prendre ce texte au second degré. Certes, il est possible que vous n’aimiez pas certains passages, que cela concerne votre personnage où celui d’un bon ami. Alors si vous voulez que je l’enlève, voir que je raye un chapitre en entier, demandez-le-moi poliment par Mp, ainsi que tout autre commentaire. 

Sinon, bonne lecture!

Yaoi, rating T+


Dernière édition par Lionel Kairi le Dim 7 Juin 2009 - 16:19, édité 1 fois
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Message par Lionel Kairi Dim 7 Juin 2009 - 16:02

Chacun a ses hobbies

Chacun a ses hobbies. Y’a ceux qui font des maquettes d’avions, y’a ceux qui collectionnent les timbres, y’a ceux qui se défoulent dans un sport, y’a ceux qui s’enferment dans des mondes de pixels… Moi, c’est de coucher avec le plus de conquêtes possible, et de toutes les façons les plus inimaginables. Peut-être que ma mère a cru bien faire en m’envoyant dans un pensionnat pour garçons. Le temps que je me calme les hormones, qu’elle disait. Elle ne pouvait pas faire plus erreur. C’est que je peux me contenter de garçons, quand je n’ai rien d’autre sous la main! C’est bien d’essayer des trucs exotiques, après tout.


Chapitre un
Keito Cross


C’était un rebelle du genre macho man, avec blouse en jeans à collet remonté, collier à piques et T-shirt noir à têtes de morts. Un raté de la société, avec zéro respect pour les profs et des résultats scolaire à en faire pleurer sa maman. Un ado de dix-sept ans aux cheveux roux en bataille et aux yeux verts, avec une continuelle petite moue aux lèvres dès qu’il s’assoit à son pupitre. Le genre de gars qui dégage une haleine alcoolisée de lendemain de party, et qui parle de filles comme on parle de trophée de chasse. Je crois bien que y’a que ce dernier point que nous avons en commun. Bref, le genre de gars qui s’entour d’amis, qui parle trop fort avec son assurance à tout casser, qui rigole d’un rien et semble incapable d’afficher autre chose qu’un grand sourire niais dès qu’il se retrouve hors des classes. Le genre qui griffonne des dessins explicites dans ses cahiers d’exercices et qui lit des revues pornos derrière ses bouquins scolaires. Le genre de parfait petit emmerdeur que j’allais me faire un plaisir de prendre pour première cible.

Il s’appelait Keito. Keito Cross, pour être plus précis. Pas difficile à le savoir, les profs répétaient son nom au moins deux fois par cours tellement il faisait son petit caïd. Je devais être arrivé depuis une bonne semaine quand je l’ai intercepté à la sortie de nos cours d’art plastique. Il m’a regardé avec sa petite moue, l’air de me dire de me casser vite fait. Au moins il avait la gentillesse de ne pas me le dire en face. Évidemment, je me retrouvais mal, là. Je savais comment aborder les filles pour me les mettre dans mon lit, mais les gars, ça, c’était autre chose. Alors j’ai improvisé, et naturellement, j’ai parlé de gonzesses. Ça l’a marché, parce qu’il a mordu à l’hameçon tout de suite, et on a continué à parler ensemble durant toute la durée de l’autre cours. Au final, il m’a proposé de sécher l’après-midi avec lui. Je ne suis nullement un rebelle, mais je suis loin d’être un saint. Et quand cela concernait mon activité favorite, j’étais loin d’accorder d’importance à des soucis de moral. Aussi, j’ai accepté.

On s’est retrouvé à sauter la barrière ceinturant le domaine du pensionnat, puis à marcher jusqu’à la ville la plus proche. Enfin, c’est assez relatif. Le pensionnat était bâtit dans un coin perdu éloigné de toutes civilisation, et ça faisait de sacré mollets de faire l’aller-retour jusqu’à la cité. Mais au moins, ça en valait la peine. Keito n’arrêtait pas de parler durant tout le trajet, infatigable, sans remarquer que je le reluquais depuis un bon moment. Bon, d’accord, son derrière semblait pas terrible, trop ferme à mon goût, comme le laissait deviner ses jeans. Mais bon, j’avais toujours visé la quantité plus que la qualité, et si je voulais atteindre un nombre record de trophées, autant ne pas être trop capricieux. Parce que sinon, il avait belle gueule, le rouquin. La lumière du soleil rendait presque à ses cheveux une couleur se rapprochant du rouge, juste pour dire, et ce n’était pas mauvais comme effet. Je me suis même demandé si c’était une couleur naturel, mais à regarder ses sourcils, fallait croire que oui, parce qu’ils étaient sensiblement de la même couleur, mais en un petit peu plus foncé. De toute manière, ils étaient assez fins, alors ce n’était pas évident à deviner. À croire qu’il se les épilait. Enfin bref, sinon, il était sensiblement plus grand que moi, mais ce n’était pas comme si c’était quelque chose de grave. Le jeu n’en était que plus excitant, ça mettait du défi.

Rendu en ville, on avait les jambes à terre, mais aussi le ventre. On avait tous les deux sauté le repas du midi pour pouvoir s’éclipser plus discrètement. Et comme Keito connaissait la région bien plus que moi, pauvre petit arrivant fraîchement débarqué, il me traîna de force à l’un des restos du coin. Faut dire qu’il avait du goût, ce mec. Il passait d’un restaurant chinois à un restaurant thaï, s’arrêtait devant un bar à sushis, repartait après quelques hésitations. Autant dire qu’il devait raffoler de cuisines asiatiques. Finalement, on a atterrit dans un stand de ramens, qu’il devait fréquenter régulièrement car le propriétaire se souvenait de son nom. Mais voilà, ça l’a tourné en désastre quand l’on s’est aperçu qu’aucun des deux n’avait pensé à apporter de l’argent, et qu’on a dû fuir à toute vitesse avant qu’on se fasse coincer pour avoir mangé gratis. Mais je dois dire que ça l’a été marrant. Vraiment marrant. Pas le genre de truc qui se serait passé avec une conquête féminine, en tout cas. Et je sentais que ma nouvelle condition allait se révéler plus palpitante que ce que j’avais vécu avec n’importe quelle gonzesse.

Au final, on avait les jambes en feu, on était totalement crevé, et on riait au milieu de la rue comme deux beaux abrutis. Mais bon, on avait encore pas mal de temps avant de retourner au pensionnat, alors Keito m’a entraîné dans un autre de ses coins préférés. Au début, je n’ai pas trop compris quand il m’a emmené dans une ruelle d’apparence somme toute banale, mais j’ai allumé quand il m’a fait découvrir l’escalier de secoure qui longeait l’un des vieux immeubles. On allait monter sur le toit. L’idée était super, d’ailleurs, c’était une bâtisse de trois étages, alors la vue devait être écœurante une fois au sommet. Et puis on allait avoir la sainte paix. Le toit était totalement plat, alors aucun problème pour s’y balader en sûreté. Et ce devait être l’observatoire de prédilection du rouquin, parce qu’il y avait laissé quelques effets personnels comme un gros sac de couchage épais sur lequel il s’est aussitôt prélassé, d’ailleurs. Vous auriez dû le voir, il s’étirait comme un chat et ça retroussait son T-shirt, si bien qu’on pouvait voir une parcelle de son aine. Une vision très alléchante, si vous voulez mon avis. Enfin bref, je me suis assis à ses côtés comme il tapotait la place pour m’y inviter, et j’ai regardé le paysage. Ce qui veut dire regarder la ville pendant quelques minutes, puis reporter mon attention sur le corps de ma proie. C’est qu’il était bien foutu, le bougre. Peut-être un peu trop maigre pour sa grandeur, mais bien foutu. Et puis bon, c’est rare de trouver la perle dès le premier essai. Étrange comment Keito, durant tout ce temps, ne s’aperçu pas de mes intentions. Il devait être totalement aveugle, ou bien simple d’esprit. 

Ou totalement crevé. Parce qu’il s’endormit très rapidement sur son lit de fortune et qu’il ne tarda pas à ronfler comme un bienheureux. Ce qui m’a permis d’explorer un peu plus le territoire qu’était son corps. Par explorer, j’entends glisser ma main sous son T-shirt et effleurer du bout des doigts son ventre, ses côtes, ses tétons. Sensation pas déplaisante, malgré que c’était la première fois que je touchais un gars. Mais bon, du sexe restait du sexe, peut importe ce que l’autre ait entre les jambes ou pas. Que je sois visiblement bi m’était bien égal. Vous vous attendiez à quoi? À ce que j’en ressorte troublé? Et puis quoi encore. Bref, donc, je caressais ce buste somme toute apetissant alors que notre cher prince au bois dormant piquait un petit somme. Somme qui s’étira sur trois heures, ce qui me laissa amplement le temps de découvrir tout ce qui avait à découvrir, dans la limite du possible, évidement. Et puis au final, je m’étais finalement couché à mon tour sur mon morceau de couverture, à regarder le ciel prendre peu à peu les couleurs du feu, et a jouer inconsciemment dans les cheveux de Keito. Il les avait très doux, d’ailleurs. Ça voulait au moins dire qu’il se lavait. 

C’est un « P’tin, Gux, qu’est-ce que tu fous » d’une voix pâteuse qui m’avertit qu’il se réveillait. Il avait d’ailleurs ouvert un œil embué de sommeil, s’en était presque mignon. Je ne lui ai pas répondu, en continuant mon geste. Je voulais voir sa réaction. J’ai presque été déçu qu’il chasse ma main comme l’on chasse un moustique inopportun. J’avais espéré qu’il se mette à rougir comme une vierge effarouchée, s’aurait été fort engageant. Au lieu de quoi je dû me contenter de le voir croiser les bras derrière sa tête alors qu’il m’ignorait soudain royalement pour contempler le ciel. Le soleil n’était plus que rayons rougeoyants et quelques étoiles pâles et timides commençaient à percer. Ce spectacle semblait visiblement le passionner, réellement. En fait, tout semblait indiquer que je pouvais mettre une croix pour mon plan baise avec Keito. Heureusement que je suis un gars têtu. Et ingénieux. Ce gars aimait les filles faciles? D’accord. J’allais jouer la fille facile. Pas trop difficile, puisque j’en ai déjà dragué des tonnes, alors à la longue, on finit par savoir comment agir pour les imiter. Première étape, donc, la position. Nonchalante, un brin provocatrice, naturelle au possible. Du genre m’étendre sur le côté, tourné vers lui, la tête reposant sur une main et l’autre posée innocemment sur ma hanche, la caressant légèrement comme dans un geste supposément inconscient. Et le regard de braise. Très important. 

Déjà, je le sentais devenir mal à l’aise. Il avait de la difficulté à se concentrer sur ses astres galactiques, je le voyais à ses yeux qui se posaient de manière nerveuse sur moi. Il n’allait pas bouger, mais il était sur le point de craquer. Je laissai entendre un rire léger avant de m’humecter les lèvres. Probablement avait-il compris ma manœuvre, car il ne tarda pas à me demander à quoi je jouais.
- À voir jusqu’où tu vas tenir. Ça fait combien de temps que tu te résigne à des plaisirs solitaires, Keito?
J’ai dû toucher juste, car il eut un tic nerveux à l’œil droit. Et moi, je me délectais du pouvoir que j’avais sur lui. Après tout, les pulsions sexuelles sont si faciles à stimuler chez les jeunes mâles, en particulier quand ces derniers sont en manque pour claustration dans un pensionnat uniquement masculin. Quand je fis mine de détacher le bouton de mon jeans, j’avais déjà gagné. Il n’eut qu’une brève hésitation avant de se jeter sur moi. Me plaqua au sol, m’embrassa avec fougue. C’était pour moi une première expérience. Elle fut assez réussie. 

Je ne regrette pas ses mains m’enlevant mon T-shirt pour l’envoyer valser plus loin avec précipitation. Tout comme je ne regrette pas sa bouche sur chaque parcelle de mon torse, m’explorant comme je l’avais déjà fait plus tôt sur lui avec mes doigts. Je n’ai pas honte d’avoir été excité par ce contact charnel, d’avoir désiré plus, de lui avoir enlevé avec autant d’empressement veste de jeans et T-shirt à tête de mort. D’avoir gémit lorsqu’il abaissa nos dernières frontières et fit rencontrer avec une certaine brusquerie nos deux membres érigés. Le reste fut un tourbillon de sensations puissantes et exquises alors qu’il nous masturbait tous deux avec force et que je grafignais son dos sous la torture. Aucune fille ne pouvait me procurer pareil intensité. J’en avais pourtant essayé des dizaines. Non, cette sensation était bien unique, réservé à la gente masculine. Et je la goûtais pleinement. Je ne peux dire si la jouissance vint trop tôt. C’était l’impression que j’avais, et pourtant, le ciel d’encre piqueté d’étoiles me disait que bien des minutes avaient filées. Et nous étions là. Nos ventres couverts de spermes, lui écroulé d’épuisement sur moi encore pantelant de cet orgasme dévastateur. Il était trop tard pour revenir au pensionnat. Et nous n’en avions plus la force. Dans son demi-sommeil, Keito tendit un bras et nous enroula dans le sac de couchage. Le sommeil fut immédiat, nous plongeant dans un coma réparateur. 

La chaleur corporelle fait des miracles, car aucun de nous deux ne mourut dans cette froide nuit de début d’octobre. Le réveil fut plus difficile. D’abord la lumière éclatante du soleil, qui nous réveilla trop tôt à notre goût et nous obligea à remonter la couverture au-dessus de nos têtes. Puis l’horrible douleur musculaire de cette journée mouvementée, qui nous mettait le corps en feu et rendait chaque mouvement difficile. La faim, ensuite, pour avoir sauté le souper et nous retrouver une fois de plus l’estomac dans les talons. Et pour finir, le silence pesant entre moi et Keito. Nous avions baisé, un peu contre ses principes pour son cas, ce qui en résultait une tension à mon égard. Et comme il était entendu que ce n’avait été qu’un plan cul, nous savions parfaitement qu’il n’y aurait pas de suite. Point barre, rien à dire là-dessus. On s’habilla en silence. On descendit du toit en silence. On regagna le pensionnat en silence. On subit la colère hystérique du directeur en silence. On déjeuna en silence. On alla en classe en silence. Et à la récréation, on se sépara en silence. Il retourna voir ses potes, je me retrouvai devant mes livres. Je savais qu’il n’allait rien leur dire de tout ça. C’était un peu sa honte, ce qui c’était passé. On ne se vante pas à ses amis qu’on a eut une relation sexuel avec un autre gars sur le toit d’un édifice du centre-ville, surtout quand on est connu de tous pour être parfaitement hétéro et fier de l’être. 

Nous ne nous sommes plus reparlé, depuis. Je n’en souffre nullement. Et alors qu’il se remet de son traumatisme, je suis déjà à la recherche d’une nouvelle proie. Je tire au moins de cette aventure un certain détail croustillant. Il gémissait le nom d’un certain Ed, avant d’éjaculer sur moi. Un vrai hétéro, hein?
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Message par Lionel Kairi Mer 17 Juin 2009 - 19:10

(Pour ceux qui veulent donner des commentaires, merci bien de la faire par Mp.)

Chapitre deux
Edward Elric


Ça y est, il a finit par attirer mon intérêt pour son Ed. Ce que je trouve désolant, c’est qu’il ne fait absolument rien pour le conquérir, qu’il fantasme sans rien tenter. Et après ça, ils viennent dirent que y’a de ces gens qui sont intouchables. C’est n’importe quoi. C’est juste que chaque personne à une manière différente d’être approchée, et qu’il faut la découvrir, pas s’arrêter devant des prétendues limites stupides. Les limites, c’est dans la tête. Et pour moi, y’en a aucune. Mais pour en revenir à ce Ed. C’était le professeur d’art plastique, un jeune de dix-huit ans qui a dû avoir son baccalauréat d’enseignement dans une boîte de céréale. Quoi que ce serait étonnant, l’affaire des céréales, puisqu’il avait une sainte horreur du lait. Suffit de le voir quand il était obligé de manger au self. Il regardait tous les produits laitiers comme s’ils allaient lui sauter dessus pour lui faire la peau. Mais bon, la plupart du temps, il apportait sa boîte à lunch, qui contenait toujours un thermos de soupe. Paraitrait que c’était sa grand-mère qui le lui préparait et qu’il vivait chez elle avec son frère. C’est tu pas cute un peu.

Bref, je dois dire qu’il était assez intéressant, l’Edward. Enfin, quand tu le vois à première vu, comme ça, hors de ses courts. Légèrement plus grand que moi de un ou deux centimètres, avec de longs cheveux blonds, et puis de super yeux comme c’est pas permis, genre de couleur ambré. Et puis musclé en plus, pis pas juste un peu. Il allait s’entraîner en ville avec son frère à tous les samedis, et comme il n’aimait pas le bus, il y allait à pied en plus. Pour vous dire qu’il était pas mal endurant, ce gars, pour faire tout ce trajet. Surtout avec une jambe en moins. Bon, d’accord, quand je dis en moins, c’est relatif. Il s’est fait arraché le bras droit et la jambe gauche dans un accident de voiture, à ce qu’on m’avait dit. Un face à face avec un bus, ça doit expliquer pourquoi après il veut plus embarquer dans l’un d’eux. Enfin bref, maintenant, il a des membres robotiques pour les remplacer, de la dernière pointe technologique. Mais bon, ça reste des pièces de métal quand même, et ça gâche pas mal sa beauté, ce qui est un peu triste. Reste que je m’en foutais. Ça restait une proie potentielle, handicapé ou pas, prof ou pas. Ce n’est pas comme si ça allait être le premier enseignant que j’allais me taper, non plus.

Mais bon, j’ai deviné que ça n’allait pas être facile de l’approcher une fois que je suis arrivé dans sa classe et que j’ai découvert son caractère. Un timbré de tyran qui manie ses élèves à coup de règles en bois. Sans blague, là, exactement comme les enseignantes le faisaient à l’époque de mes grands-parents. Un vrai fou furieux qui gueule tout le temps pis qui lance des regards de la mort à chaque fois que tu fais une bévue. Quand j’ai commencé sa chasse, on travaillait les natures mortes au fusain. Tu parles de quelque chose de passionnant. Surtout quand la scène qu’il nous avait choisis était pas de ce qu’il y avait de plus palpitant. Un chapeau de paille, un panier d’osier plein de légumes, pis la touche finale, un foutu vase translucide avec des tournesols séchés. Le tout rassemblé sur une petite table à la vue de tous. Ô joie, Ô bonheur. Pour vous dire que j’avais plus tendance à mater le prof qu’à regarder ce que j’avais à reproduire. Et je n’étais pas le seul, parce que comme je l’avais déjà mentionné plus haut, j’avais Keito dans le même cours que moi. Mais lui, il se contentait pas de mater, non. Il faisait tout pour attirer l’attention de son blond vers lui, en faisant toutes les conneries pas permises. Comme s’il pensait réellement qu’il allait charmer Edward de cette façon. Il arrivait juste à se faire détester d’avantage, quoi.

Et pour le détester, Edward Elric le détestait. J’ai jamais vu quelqu’un gueuler autant après qu’on lui ait dit qu’il ressemblait d’une p’tite crevette microscopique. Pas qu’il était petit, c’est juste que si on le compare à son frère… Son frère, c’est le genre de géant qu’on verrait bien garde du corps, mafioso, ou joueur de football. Alors c’est un peu normal qu’Ed paraissait petit à côté, n’importe qui de taille normale paraitrait nain à côté. Mais bon, faut croire que ça le complexe, parce qu’il a vraiment pris les nerfs contre Keito. Il l’a même traité, et je cite, de « trou de cul » et de « sale petit enfoiré », alors que tout le monde sait qu’un prof n’a normalement pas le droit d’insulter ses élèves. Ni de les violenter à coup de règle, mais bon, comme jusqu’à maintenant y’a pas encore eut de blessé… Enfin quoi, c’était pas brillant de la part de Keito, mais faut pas s’en étonner non plus. L’autre fois qui a fait vraiment pogner les nerfs au prof, c’est quand le rouquin lui a dit qu’il serait prêt à le défoncer n’importe quand. Évidement, il avait l’air de le dire en joke, juste pour avoir l’air drôle devant ses potes. Je crois j’étais le seul à savoir qu’il le pensait réellement. Bref, Edward l’a sorti dehors à coup de pied dans l’cul. J’en aurais presque eut pitié, tiens, de Keito. Je dis presque.

Ça faisait quatre jours depuis ma baise avec Cross quand je suis passé en mode offensive. Le classique coup du « j’ai oublié quelque chose dans la classe ». À savoir, cette fois-ci, ma boîte à fusains. C’était le soir, un bon dix minutes après la fin des cours. Du genre à être certain que tous les élèves sont loin et que les profs sont embarrés dans leurs classes à corriger les copies. Donc, je traverse les couloirs vides, j’ouvre doucement la porte de la classe… et je vois Edward, profondément endormi, la tête sur son bureau, le filet de bave qui coule sur l’une des œuvres d’un élève. La petite scène mignonne, quoi. J’aurais pu, effectivement, profiter de ce moment de vulnérabilité pour faire ce que je voulais de son corps, mais le plaisir n’aurait pas été le même. Aussi j’ai préféré attendre qu’il se réveille. Juste pour voir la surprise sur son visage en réalisant ma présence. Ça en valait le coup, surtout si je voulais qu’il y ait une suite à tout ça, mais encore une fois, ça l’a été long. Du genre une heure entière à niaiser dans la classe. Au final, je me suis retrouvé à faire le ménage. Pas par bonne volonté, juste que j’avais rien d’autre à faire. Et qui sait, peut-être bien que ça allait me donner un bonus avec ce cher Edward, tiens. Quand enfin il a ouvert les yeux, j’étais assis en indien sur l’un des bureaux en face de lui, le petit sourire aux lèvres. La position naturelle par excellence, celle qui donne un petit charisme supplémentaire. 

Il a été surpris, c’est certain. Surtout que dehors, le crépuscule commençait à tomber, et que s’était bientôt le souper. Le genre d’heure où aucun élève souhaite traîner plus longtemps en classe. Il m’a demandé ce que je faisais là. Je lui ai répondu que j’étais venu chercher ma boîte à fusain, en montrant celle-ci. Il m’a demandé pourquoi alors j’étais encore là, puisque je l’avais récupéré. À cette question, je lui ai fait de ces sourires plein de sous-entendu, avec le regard qui veut tout dire. Il a bloqué, parce qu’il s’attendait pas du tout à ça. Puis son regard est devenu légèrement méfiant alors qu’il se levait pour s’approcher de moi. J’ai décroisé les jambes, les laissant tomber dans le vide, poussant légèrement le bassin sur le bord du bureau. Ça avait l’air de gestes naturels, mais ils étaient parfaitement calculés. Ça se lisait dans mon regard. Je lui donnais un défi. Le défi d’accepter cette invitation, de profiter de moi. Et surtout, de profiter de mon corps. Il a choisit de relever le défi. Je m’en doutais. Il n’avait pas le caractère d’un fuyard. Ce que je me doutais pas, par contre… c’est qu’il était nul. Nan, mais je veux dire… pas vraiment nul, mais faut aimer le genre… ce qui était pas mon cas. 

Ses gestes étaient maladroits. Mais pas maladroit dans le genre tout timide, tout tremblant, tout mignon. Maladroit dans le genre brusque, gaffeur, pas agréable. Comment juste décrire la scène… J’étais donc assis devant lui, corps offert, sourire charmeur. Et puis sa main robotique c’est abattue sur mon épaule pour la serrer. Très fort. Douloureusement. Le contact du métal m’a fait grimacer. Y’a rien de plus inconfortable. Sa main organique c’est posée maladroitement à ma hanche pour rapprocher nos bassins, mais trop rapidement pour être agréable. La suite fut assez confuse, mais bien meilleure. Ma chemise qui est arrachée, sa langue dans mon cou, sur mon buste, sur mon ventre, fiévreuse et brûlante. Mes mains qui se perdent dans sa tignasse dorée. Le bruit de ma fermeture éclaire, bruit adoré d’entre tous. Sa langue sur ma verge. Ses lèvres. Sa bouche en entier. Vas et viens enflammés et puissants. Ça, par contre, c’est un bon point pour lui. Un très bon point. J’avais les yeux à moitié clos, le souffle haletant de plaisir. C’était bon. Très bon. Un peu trop bon, même, je ne souhaitais pas venir tout de suite, mais il était si délicieux que je sentais déjà l’extase approcher. Je finis par lâcher prise. Un ultime vagissement. Une pression dans ses cheveux blonds. Un frémissement le long de la colonne vertébrale.

Il avait avalé. Assez courageux de sa part, si c’était une première fois. J’ai eu un dernier sourire en coin dans sa direction avant de me rhabiller. Pas génial, trois boutons de ma chemise avaient lâché quand il me l’avait enlevé, mais bon, ce n’était que des détails. Lui ne me regardait déjà plus. La honte, peut-être. Ou plutôt sûrement, ça restait de l’abus sur mineur, et même si mineur consentant, ça devait être dur sur la conscience morale. De nouveau debout au milieu de la classe, il regardait un point fixe sur le mur recouvert d’œuvres diverses, un point qui n’existait pas. Dans cette position figée, je pouvais sentir tout son corps me demander de partir. Loin, très loin, hors de sa vue. J’avais eut ce que je voulais. Alors je suis parti. Deux jours plus tard, on nous annonçait que le prof d’art plastique avait démissionné. Ce qui était assez embêtant, parce qu’ils n’avaient toujours pas trouvé de remplaçant. On avait donc un trou d’horaire, ce qui était pas plus mal pour moi puisque ça me donnait du temps libre pour la chasse. Et puis les autres élèves, ils étaient assez contents de ce congé. Y’a peut-être juste Keito qui en avait pas l’air plus ravi que ça, mais son visage déçu est pas resté longtemps. Il ne devait pas perdre la face devant ses potes, non plus.

En tout cas, personne n’a sut la véritable raison de son départ. Sauf peut-être moi. Normal, j’étais la raison.

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Message par Matthew Prince Sam 19 Déc 2009 - 1:14

Alors pour ceux qui ignoraient que Lio était mon cousin... J'ai des nouvelles de lui! Il m'a contacté dernièrement pour me dire qu'il était retombé sur son texte et que même s'il n'allait plus sur le forum, qu'il souhaitait vraiment le continuer. Il m’a aussi demandé si je pouvais poster la suite qu’il va en faire, et évidement je lui ai répondu oui! Pour ceux qui ne savent pas qui est Lio… et bien tant pis, j’espère juste que vous vous arrêterez pour lire son texte qui parle justement de notre cher forum BDY!

Si vous voulez laissez des commentaires sur le texte, donnez-les moi par Mp et je les enverrai à Lio. Pour souligner aussi que je n’ai aucun mérite, c’est mon cousin qui écrit tout ça, pas moi! Il a aussi un peu changé son style d’écriture, depuis le temps, mais j’espère que vous allez aimer quand même. Bonne lecture!
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Message par Matthew Prince Sam 19 Déc 2009 - 1:15

Chapitre trois
Sakuma Ryuichi


Le lendemain du départ d’Edward, Keito m’a démoli la gueule. Un violent coup de poing à la mâchoire, au moment où je m’y attendais, soit juste en sortant des toilettes. Je ne sais pas si c’était les rumeurs, ou bien un éclair de génie, ca qui m’étonnerait fort, mais il a finit par comprendre. Et alors qu’il se ruait sur moi pour me ruer de coups, me frappant la tête contre le carrelage de la salle de bain, je me suis même pas défendu. J’étais trop occupé à rire de sa personne si pathétique. Stupide refoulé macho. Il me coupait le souffle d’un coup à l’abdomen, en hurlant que j’étais une tapette? Je lui répliquais net d’une phrase assassine, avec tout le cruel venin qui m’habitait. Et il frappait, et frappait, et plus il le faisait, plus je riais de lui. Pauvre petit rouquin rebelle au cœur brisé. Je ne sentais aucun de ses coups, même les plus violents, mon sentiment de surpuissance me protégeait de la douleur. Et puis soudain quelqu’un est entré dans les toilettes et nous a vus. Un cri aigu d’épouvante, une porte qui claque. Quelques minutes plus tard, les professeurs envahissaient la pièce et nous séparaient. J’ai su à ce moment-là que j’avais trouvé une nouvelle cible juste en croisant le regard effrayé de l’élève, caché en retrait. Et c’est ensuite que j’ai réalisé que je pissais le sang. L’arrière de mon crâne était rouge, mon nez et ma bouche crachaient le rouge, et je ne veux même pas parlé de mon corps.

Keito a été viré de l’école, j’ai été expédié à l’infirmerie. C’était à l’époque où il y avait pas d’infirmier et qu’on devait appeler un médecin de la ville chaque fois qu’il y avait un blessé ou un malade. D’habitude, il donnait quelques conseils au téléphone, puis il venait le lendemain si ça s’était pas amélioré. Ce jour-là, il est venu directe, juste une trentaine de minutes d’attente le temps qu’il se rende à notre coin perdu. C’est en le voyant débarquer que j’ai compris que le rouquin, finalement, il m’avait pas juste un peu amoché. J’ai passé deux semaines à l’infirmerie. Une vraie merde quand je pense que j’aurais pu prendre tout ce temps-là à chasser. Mais cette fois-là, Ô joie, ma proie vint d’elle-même, et se jeta corps et âme dans mes filets. L’étudiant que j’avais repéré, celui-là qui a été cherché les profs, il se sentait mal pour moi, pauvre petit. Il venait à chaque soir pour s’enquérir de mon état, m’apporter les études que j’avais manquées… Il s’appelait Sakuma Ryuichi et il avait seize ans, mais il agissait comme un gamin. Il apportait des bonbons pour me remonter le moral, et il trainait partout avec lui un lapin en peluche. Ce devait être un retardé, mais alors je sais pas pourquoi il était en classe normal. Peut-être juste une maladie mentale qui touche pas l’intelligence, genre l’autisme. Je sais pas, je m’en fou. La seule chose que je désirais quand il arrivait, c’était pas ses bonbons, les devoirs ou sa gentillesse. Tout ce que je voulais, c’était son corps. On me change pas.

Surtout qu’il était à violer, avec ses grands yeux bleus foncés tous innocents, sa petite taille de poupée fragile. Quand il s’assoyait à côté du lit et que je faisais semblant de dormir, je pouvais entrapercevoir ses cheveux bruns prendre des reflets d’or sous les rayons solaires de l’automne. Naïf comme il était, il pensait vraiment que je dormais, et il écoutait tranquillement sa musique, les écouteurs vissés aux oreilles, balançant la tête sous le rythme… Jusqu’au jour où finalement il finit par faire tomber ses cahiers sur son pied et commença à couiner de douleur comme un bébé.
- Ça va?
- T’es… t’es réveillé?
Deux grandes prunelles saphir baignées de larme, deux grandes prunelles de chiot blessé. Une fille, une vraie fille. Facile à me faire, j’étais pas mal plus spécialisé dans la gente féminine, question conquête. Un sourire qui se veut doux et rassurant, plein de charme. Une main qui se pose affectueusement sur la tête, les doigts qui jouent tendrement dans les cheveux. Un baiser sur le front comme pour chasser le gros chagrin. La proie qui rougie, balbutie, partagé entre la gêne et le désir d’en avoir encore. Le désir qui augmente quand les lèvres se posent plus bas, sur le sourcil, presque sur la paupière, l’obligea à fermer un œil. Le corps qui se détend sans trop le vouloir, qui s’abandonne à cette affection. Mes lèvres sur sa tempe, sa joue, sa mâchoire… la commissure de ses lèvres. Un gémissement de la proie, le désir qui prend la place à la gêne, l’abandon total.

Mes lèvres sur les siennes, ma langue entre elles. J’aime pas embrasser, ça signifie trop de choses amoureuses. Je préfère passer tout de suite à l’acte. Mais y’a des gens qui faut prendre avec des gants de soie, alors je me suis résigné et lui ai fait un baiser digne de ce nom. De toute manière, ce n’est pas comme s’il y avait quelque chose après, neh? Mais il ne devait pas le savoir. Enfin, pas tout de suite. J’ai rapproché son corps de porcelaine, et il s’est laissé faire, ensorcelé, entièrement à moi. Personne n’allait venir à l’infirmerie avant trois bonnes heures. J’avais tout mon temps, mais hors de question d’attendre plus, deux semaines que je patientais, j’avais les hormones qui criaient. J’avais gagné ma proie, plus question de continuer les amourettes. Il a hoqueté quand je l’ai assis sur mon bassin, verge tendue sous les draps blancs. Gémit quand je lui ai retiré son T-shirt pour mordiller ses tétons. Crié quand je l’ai pénétré au plus profond de sa chaire. Je lui ai fait probablement mal, à de nombreuses reprises. Je m’en moque. Seul mon plaisir comptait. Et j’atteignis vite les étoiles. La chaleur, l’étroitesse… Tellement bon, tellement trop, tellement…

J’ai jouit. Il a saigné. Pas trop, mais assez pour laisser des marques sur les draps. Couché en boule sur mon torse, tremblant, blessé. J’avais brisé sa première fois. Qu’est-ce que ça pouvait bien me changer, de toute façon? J’ai voulu le repousser, j’avais eut ce que je voulais, c’était finit. Et c’est là que j’ai réalisé mon erreur, là que deux mains se sont refermées sur ma gorge. Pour serrer.
- Sale enfoiré!!!
Plus de lapin en peluche et de bonbons. Plus d’yeux larmoyants. Mais des prunelles promettant la mort, une mort lente et douloureuse. Des mains promettant de suivre cette pensée jusqu’au bout. L’air qui manque. La panique qui s’installe. J’étais en présence d’un fou. J’allais… mourir… Et dans un bref instinct de survit, j’ai frappé. Un crochet droit à la tête directement à la tempe. Un corps qui tombe de l’autre bord du lit avec fracas. Une porte qui s’ouvre sur un prof alarmé. Sakuma qui se jette sur moi en hurlant comme un démon, sans réalisé qu’il y a un témoin. Le reste c’est passé trop vite, de manière confuse. Probablement l’enseignant qui a tenté de l’arrêter, et qu’il s’en ait suivit une bagarre. Tout ce que je me souviens, c’est que le prof à crié à l’aide parce que Sakuma aurait pété une nouvelle coche de schizophrénie. Je savais bien que ce type avait une maladie mentale quelque part.

À ma sortie de l’infirmerie, je portais encore des marques rouges au cou, que je devais cacher avec un foulard. Tu parles d’une subtilité. Tout le monde était au courant de ce qui s’était passé, de toute façon, ou du moins au courant pour une partie de ce qu’il s’était passé. Sakuma, lui, avait été renvoyé, et on a commencé à raconter que j’avais la poisse. Moi, j’ai réalisé que les gars, ce sont des proies intéressantes à chasser, jouissantes à baiser. Mais terriblement dangereuses pour la suite. Deux jours plus tard, je repérais une nouvelle cible, et mon éclair de lucidité et mes bonnes résolutions sont tombées au néant. Dieu merci, n’aurait plus manqué que je devienne un saint.
Matthew Prince
Matthew Prince
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